« Ma princesse. Mon trésor, surtout ne l'oublie jamais ; maman t'aime et sera toujours là ! » dit-elle en plaçant sa main au niveau de mon cœur. Sa voix était tremblante, ses yeux rougis marqués par de sombres cernes. Je ne l'avais jamais vu dans cet été là, elle s'efforcer de ne pas éclater en sanglots, me donnant des baisers avec ardeurs dans tout mon visage. Entre deux baisers, elle me répéter qu'elle m'aimait, je lui répondais que moi aussi et que rien ne changerai. Nous étions entourés de nombreux hommes, la plupart d'entre eux étaient grands et baraqués ou bien armés, comme ceux que mon père engagé pour se protéger à l'époque. Une femme vêtue d'un tailleur noir vint près de ma mère et lui chuchota deux mots ; aussitôt la dernière desserra son étreinte abattue, elle se leva, et déposa un dernier baiser sur mon front. « Il est temps de partir Rebecca ! » dit la femme au vestons noir qui me prit fermement la main et presque avec force m'arrachait des bras de ma mère. J'avais neuf ans, je venais de perdre mon père sous mes yeux, et je devais dire adieu à ma mère dans un aéroport. Subtilement je me détacha de la dame pour courir dans les bras de ma madre, en pleurs « Maman, je … je veux rester avec toi » criais-je, dans ses oreilles, celle-ci me serra fortement dans ses bras et chuchota ces dernières paroles « Rebecca Lara Juliana Caveletti, je serai toujours là, dans ton cœur. Tu n'as qu'à te souvenir combien je t'aime, pour penser à moi. » sur ces mots, elle se leva et éclata en sanglot, la femme me reprit par le bras plus fermement suivit de deux hommes armés avec un badge « FBI », ainsi j'entendais les sanglots étouffés de ma mère se dissipait peu à peu, alors que je longeais l’aéroport.

Et alors que nous avions vers le tapis roulant je m'arrêta, obligeant les agents à s'arrêter à leur tour « Où est-ce que vous m'emmenez ? » demandais-je extrêmement froide malgré mon jeune âge. La femme s'accroupit en face de moi, pour être à ma taille et serra mes mains « Rebecca, je m'appelle Julia Gilbert, je suis agent du FBI, et nous nous devons de te protéger ; tu es le seul témoin du crime de ton … ton père, et pour ta sécurité, il faut que tu changes complètement de vie. Tu comprends » J'étais sur quelle n'était pas italienne, elle avait un fort accent américain, mais je n'avais pas compris un traite mot de ce qu'elle disait, alors de la tête je lui fit comprendre que non, elle soupira, un peu embarrassée « Tu es témoin sous protection du FBI, il faut que tu changes de pays, de nom, ta vie. Nous t'avons crée un passé et tu ne devras en aucun cas révéler, ta réelle situation, sauf à ta famille d'accueil et seulement à eux . » tout était clair, les adieux, les sanglots de ma mère, ses hommes effrayants qui nous surveillés : nous étions en dangers de morts. « Vous n'avez toujours pas répondu à ma question. Ou allons nous ? » répétais-je. « Rebecca, tu vas en Belgique, chez les Kain, à partir de maintenant tu t'appelles Rebecca Lara Kain, et tu es leur nièce récemment orpheline venu d'Italie séjourner chez ta tante. ». Après quelques minutes de réflexions, je lâcha les mains de Julia, et sans un mot continua la route suivit des trois agents. J'avais neuf ans et j'étais orpheline.


« Ton père c'était un vrai mafieux ? Genre le parrain ? » me demandait le garçon âgée de deux ans de plus que moi, chez qui je vivais celui qui était censé être mon cousin. J'étais gênée, je comprenais à peine la langue et les deux frères en face de moi, n'arrêtais pas de me poser des questions à la suite sans que je puisse y répondre. J'allais répondre que oui, mon père faisait partit d'un gang mais que moi même je ne l'ai su seulement qu'à sa mort. « Les garçons, sa suffit, laissez Rebecca tranquille » demandais là mère, ils sortirent assez déçus de la chambre que la famille Kain m'avait gentillement prêté tandis que moi j'installais l'un des souvenirs que j'avais de ma vie en Italie : une photo de mes parents, et moi dans les bras de mon père Roberto Cavaletti ou plus connu sous le nom de Lupo, le parrain. Sur la photo, il était vrai, franc, aimant, mais malgré tout on voyait son regard sévère, celui qui disait « Je suis le chef ». Ma mère tenait son mari par le bras, un large sourire dessiner sur le visage, elle était belle, semblait heureuse ; ex-mannequin Adrianna Dellamalva, elle avait rencontré mon père lors d'une soirée mondaine. En se mariant ma mère savait que celui-ci se trempait, mais elle avait pris le risque par amour. Jusqu'à sa mort mon père avait toujours était très protecteur et attentionnée avec moi, je ne manquais de rien. Et c'est seulement à sa mort que j'ai su qu'en réalité il n'était pas un homme d'affaire mais bien un mafioso. J'avais assisté à un règlement de compte soudain. Mon père avait été assassiné sous mes yeux, par surprise alors que nous faisions de trois courses à Naples. En Italie, nous étions tous morts, même ma famille pensait que je n'avais pas survécu à la fusillade mais mon père avait réussi à me sauver. Il me me manquait tellement, et le rire de ma mère aussi. Toutefois j'avais la chance de reprendre ma vie, ici, en Belgique, dans une famille qui semblait formidable.


J'avais toujours été une lève-tôt, c'était incontestable, mais je l'étais depuis plus quand Dawn Kain, ramenait ses conquêtes dans la maison. Il était très discret certes, mais j'étais au courant de tout, je le connaissais trop bien. Quasiment, chaque matin, je trouvais un malin plaisir à me lever plus tôt, je me préparais un café, m’asseyais sur le tabouret du bar, avec la même impatience. La porte de sa chambre s'ouvrit enfin, une brunette, plutôt grande et fine en sortit, tout sourire. Derrière elle, Dawn le regard brumeux. La fille semblait avoir passer une bonne soirée, une autre idiote j'imagine. Ils disparurent tous les deux vers la porte d'entrée quelques minutes puis il revint seul. Il me salua, à peine réveillé. Et j'en profitais pour le taquiner « Tu sais ? Commençais-je sans lui répondre, c'est en voyant les micro-robes de ces filles, que j'me dis que ca sent vraiment la crise économique. Même pas capable de s'achter une robe entière. C'est balot. »

Je me leva, pour lui préparer son café, le posa sur le bar et m’essaya en face de lui pour finir le mien. J'aimais lui lançais des piques, je pense que c'était l'un de mes passe temps favoris. Vous vous dites sûrement que c'est normal, généralement c'est ce qu'on fait entre frères et sœurs, ou avec des bons amis, eh bien, c'est ce que je me disais aussi, enfin c'est ce que je m’efforçais de croire et surtout de faire croire, mais en réalité c'est tout autre chose, quelque chose que je ne ressentais pas souvent : j'étais jalouse, et envieuse, de toutes ses filles qui défilaient dans la chambre de Dawn. Chaque matin je massacrée sans retenu le toast que je me préparais en me demandant ce qu'elles avaient de plus que moi, en crachant des jurons italiens. Je voulais moi aussi me blottir dans ses bras, sa peau contre la mienne. Oui vous l'avez compris ; Dawn me plaisait, et il me plaisait bien plus qu'il ne le devrait. Après tout, pour lui, j'étais comme une sœur. Toute c'était certain pour lui j'étais prête à tout, à tout. « Bon, baby, moi j'vais à mon cours de danse, prépare moi un joint à mon retour » dis-je en agrippant mon sac, lui ébouriffant les cheveux et sortant précipitamment de la maison familiale.

La danse, c'était mon activité favorite, mon deuxième passe temps. La seule activité qui me liait à ma vie en Italie. Ma mère m'avait très jeune initiée à la danse classique. Je n'avais jamais arrêtais, et c'était sûrement la seule chose que j'avais fais et que je faisais de bien dans ma vie. Je me donnais toujours à trois cent pour cent, quand je dansais j'étais une autre personne, une personne saine, ni règlement de compte, ni protection, ni témoins, ni drogue, rien, je faisais le vide dans ma vie.
Des goutes de sueurs perlaient sur ma nuque, tandis que je m'entrainais d'arrache pied, en compagnie de Martin, un ami danseur, j'entendis mon portable sonnée depuis mon sac ; habituelle je n'aurai pas répondu, mais je ne sais pas quelle force, m'a envoyer répondre au portable, intuition féminine surement.

« Rebecca, c'est Iule, euh … je, enfin. Dawn est à l’hôpital … encore. J'espère que tu es fière de toi. » Iule, c'était l'autre frère, celui qui ne m'aimait pas. Et pourtant enfin nous nous entendions bien, mais lorsque que Dawn et moi avions commencé nos frasque, Iule à tout de suite rejeter la faute sur m oi, disant que c'était ma faute si son frère se droguait, que si je n'étais pas la rien, ne, serait arrivé. Moi j'avais poussé personne, c'est d'ailleurs Dawn qui m'a fait fumé un joint, j'avais quinze ans, si j'me souviens bien. Quoi qu'il en soit, celui-ci avait fait plusieurs séjour à l'hopital, et bien sur que je m'en inquiétais. « Désolée mon pote, mais j'ai une urgence, termine la choré pour moi bisouuus » dis-je à Martin, tout en me dirigeant en courant vers la sortie. Je crois que jamais je n'avais couru aussi vite de ma vie, pourtant j'étais assez sportive, mais là, je me souviens qu'il m'avait fallu une bonne demi-heure pour retrouver mon souffle. Lorsque je l'eus retrouver j'entra dans sa chambre … blanche, elle puait l’hôpital, c'était affreux. Il dormait, paisiblement. Il était tellement … adorable. Je pris l'initiative de m'asseoir près de lui sur le lit, évitant de le réveiller et lui caressait du bout des doigts ses petites mèches de cheveux « Dawn, soupirai-je, pourquoi ? Hein ? Pourquoi tu te mets dans cet état là ? Tu sais, tu m'as promis que tu seras toujours là pour moi. Je veux pas te perdre … pas toi. Je … je t'aime tellement, tu peux pas me laisser …. Dawn, je t'aime, réveille toi, bon sang. » avouais-je attristée. J'attendis une bonne minutes espérant que ses paupières remues, qu'ils se réveille à ce moment là, mais en vain ; cinq minutes que j'attendais. Je me leva, lui déposa un baiser sur la main que j'avais précédemment entrelacé à la mienne et sortit, croisant ses parents. Ils étaient assez remontés ; ils avaient du apprendre pour son penchant pour la drogue, ils me parlèrent un peu déçus par les actions de leur fils que je tentais de défendre. Apparemment ils ne savaient pas pour moi, mais je devrais un jour ou l'autre leur avouer que moi aussi j'y suis accro. Je rentrai à la maison et m'enferma dans ma chambre. Et si Dawn avait entendu mes aveu ? Non. C'était impossible … pourtant au fond de moi, j'aurai vraiment aimé qu'ils les entendent depuis le temps …

Trois jours, après, il était rentré, ses parents constamment à ses arrières. Ce jour là, je l'entendis monter les escaliers bruyamment, je ne m'étais pas trop inquiétais à ce moment là, il se disputait souvent avec ses vieux, alors je continuais préparer mon sac de danse pour le lendemain. Mais il n'était pas venu me rendre visite dans la chambre comme à son habitude et ca faisait une bonne demi-heure qu'il était déjà rentrée … pas normal. Je sortis de la pièce assez inquiète, sa porte était déjà entre ouverte. Le choque. Il remplissait un grand sec de vêtements, c'était pas le genre de sac qu'on prenait pour un week end ou un truc du genre. Totalement déboussolée je suis demandais ce qu'il faisait, même si je connaissais sa réponse. « Selon toi, qu'est-ce que je fais? Je me barre, je ne peux pas rester ici, ils me gonflent tous les trois. Je n'ai plus de vie, je ne peux plus sortir ni voir mes amis! Plus loin j'irai, et mieux j'me porterai. Tu vas me manquer Rebecca. » Les murs s’effondrèrent, tout autour de moi n'existais plus, je me concentrais sur ses paroles que j'avais encore du mal à avaler et surtout à cautionner. Après une bonne minute de réflexion, je décidais de l'en empêcher « Quoi ? Eux, ils te gonflent peut être … et moi ? Moi, je suis quoi dans l'affaire? Non parce qu'en me laissant j'aurai l'impression de t'avoir fait chier aussi. T'es mon seul vrai ami, tu me connais mieux que tout le monde … tu peux pas ... Dawn tu m'as promis … je … je sais pas comment te retenir. Reste s'il te plait. » J'avais jamais été aussi triste et déçu de ma vie, sans lui j'étais plus rien. Je n'avais que lui dans ma vie, je n'avais eu que lui de bien depuis l'événement en Italie. Il ne répondait pas, trop concentré à fermé son sac remplie. « Je veux venir avoir toi » lachai-je s'en vraiment réfléchir à ce que je disais. « Je suis navré mais je ne peux pas accepter, tu vas beaucoup me manquer oui, et sans toi ce sera difficile mais je ne peux pas faire autrement, ta vie est ici désormais … » La douche froide. Il ne voulait même pas que je le suive. Mon dieu, alors je n'allais même pas le manquer un peu, il était prêt à me laisser seul ici, sans à qui parler, avec qui rigoler et faire la fête. Il allait me laisser SEULE. Il ne m'aimait certainement pas pareil que moi je l'aimais, mais je ne voulais pas vivre sans lui. J'éclatais en sanglot, tout en gardant un peu de distance et de retenue. Il m'avait déjà fait pleurer mais jamais comme cela, j'étais blessée, triste, je me sentais déjà seule. Il me regarda un long moment puis s'approcha de moi pour me serrait dans ses bras « Bon, c'est d'accord, tu peux venir avec moi … Seulement si tu es sûre que c'est ce que tu désires, pas avant. » et sans même réfléchir je prononça des mots qui étaient pleins de sous entendus « Je désire tout ce que tu désires, Dawn. J'irai même en Alaska avec toi, s'il le faut » Puis je sortie de la chambre préparer mon sac à mon tour, apportant le stricte minimum, une partie de la somme d'argent que j'avais hérité à la mort de mon père, qui nous permettrait de se trouver un bon logement, et surtout j'écris un mot de pardon à la famille qui m'avait si gentillement accueilli, et fait connaître, celui que j’aimais plus que tout : Dawn. Le seul hic, c'est que j'étais un peu contre la loi du FBI, en sortant de ce pays qui était la Belgique, je ne serai plus protéger par le FBI et je risquais ma vie.


« Daaaaawn, ouvre cette putain de porte, avant que je l'éclate, je vais être en retard » criais-je à travers la porte de la salle de bain, tandis que mon colocataire depuis toujours s'était enfermé. Je me défoulée sur la porte « J'ai mon cours dans 20 min, j'ai pas envie de courir, pas encore, ouvre s'teu plait » Je devais squattais sa salle de bain le temps que ma douche soit de nouveau fonctionnelle et sans fuite. Il ouvrit un large sourire narquois aux lèvres puis me céda enfin la salle de bain.
Encore une fois, j'arrivais légèrement en retard à mon cours de droit, Mr Leftman avait l'habitude, mais fermait les yeux sur mon cas, pourtant paraissait-il qu'il était très intransigeant, mais il se trouve que le destin à bien fait les choses, je donnais des cours de dans e à ses enfants, Kelly et Britany, deux petites pestes, arrogantes je dois l'avouer. J'avais des journées très charger je devais l'avouer, mais je prenais toujours une pause marie-jeanne, un bon joint de marijuana pour les inhabitués. Voilà deux ans que je faisais mes études de droits, j'avais pris les cours du matin, pour pouvoir exercer mon métier de prof de danse, l'après midi, le soir j’enchaînais les soirées toutes aussi arrosées les une que les autres. Parfois je me demandais comment je faisais pour tenir, mais je me souvenais que Dawn était ma bouffée d'oxygène, il me facilitait tellement la vie. Sans lui, j'étais définitivement rien et pourtant … je ne lui avais toujours pas déclarée mon amour. Mais qu'est ce que j'attendais merde …