Je me souviens, que ma mère avait l’habitude de toujours voir le verre à moitié plein, elle voyait toujours le positive dans les situations les plus compliqués. Eh bien, j’avais eu raison de la croire : mon exil d’Italie, m’avait apporté la plus belle chose que j’avais jamais rencontrée jusqu’ici : Dawn Kain. L’homme avec qui j’aimerai me blottir dans ses bras, sentir son corps près du mien, et le seul homme à qui j’aimerai dire « Je t’aime », mais voilà c’est juste impossible. Il me voit surement comme sa petite sœur, la petite Rebecca, avec des couettes, un nounours dans les bras et un t-shirt barbie Je t’aime, je t’aime je t’aime, il faut bien que ca sorte un jours.

Haaa mon petit Iule. Tu m’en auras fait voir de toutes les couleurs à notre adolescence. C’est clair que tu ne m’as jamais supporté, pensant que j’étais un vice pour ton frère. Moi je t’ai pourtant toujours aimé, je t’ai toujours aimé comme un frère, aujourd’hui, je ne sais pas pour quelle raison tu es venu en Floride, toi qui étais si … hum sérieux. J’en profite donc pour renouer les liens, mais je sens que quelque chose à changer, ton regard envers moi à changer. Dude, j’suis comme ta sœur ne l’oublie pas …

Tout le monde sait, que je suis d’un tempérament très direct. Et quand un homme me plait, je lui fais savoir, je ne passe pas par 4 chemins, toi, en l’occurrence, je t’avais remarqué dans un bar pendant une soirée de beuverie entre potes. Je suis venue te voir, avec des pensées déjà fixées et sans retenue, j’ai commencé à faire des avances. Toutefois, tu n’étais pas comme ceux que j’avais l’habitude d’aborder, tu étais timide, réservé et pas trop sur de toi. Au fil de la soirée on s'est échangé nos numéros, puis ona continué à parler, j'ai découvert en toi un vrai ami ... mais aujourd'hui, je ne suis pas sure que nos relation ont été claires pour nous deux ...

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