Aujourd’hui, on était samedi. Et que faisait-on tous les samedis ? Eh bien c’était soirée fumette évidemment. On se recueillait le plus souvent dans notre appart, Dawn et moi appelions généralement des potes à nous, pour partager notre euphorie habituelle, juste après avoir fait les bars du coin. C’est le soir ou mon colocataire ne travaillait pas, du moins depuis quelques temps, et pour être honnête, j’attendais ces soirées avec impatience, non pas seulement parce ce que je savais que je n’allais avoir aucune limite dans ce genre de soirée, mais aussi parce que je pouvais enfin passer une soirée posée auprès de Dawn, de cet être merveilleux, qui me rendait complètement dingue. Nous avions toujours étaient inséparables, depuis notre enfance, toutefois depuis que nous travaillons, on se croisait rapidement dans la journée et ça me rendait folle. Le soir, nous avions généralement de la visite, lui rentrée avec une de ses pouffiasses, tandis que moi je rentrée avec mon sextoys humain attitré.

J’étais assise sur le tabouret, en face du bar, tandis que mon colocataire siroté une bière sur le canapé. Je jetai des petits regards rapide vers lui, avant de me concentrée sur le roulage de mon joint tout en buvant quelques gorgée de ma bière. Le stick préparé, j’attrapai ma bouteille et rejoignit Dawn sur le canapé, m’asseyant volontairement tout près de lui. « Tadaaam, regarde-moi, cette merveille. » dis-je en agitant mon petit chef d’œuvre devant son nez. Nous en avions déjà fumé pas mal, mais pour une fois, je n’avais pris aucune poudre et ecstasy. J’étais encore assez lucide et j'avais seulement les yeux qui avaient rougis. Je calai le joint entre mes lèvres pour l’allumer. « Tu sais, au fond, ce n’est pas plus mal que les autres n’aient pas pu vnir … » déclarai-je entre deux lattes du joint, toujours aussi proche de lui. « au moins, je n’aurai pas à faire le ménage demain matin haha. » puis au moins, je t’ai pour moi toute seule, si tu vois ce que je veux dire. Gosh, Becca, reprends toi, tu n’es qu’une sœur pour lui, qu’une petite sœur de mes deux, il ne voit rien de plus avec toi, il t'a connu avec des couettes et un t-shirt barbie. Mais seigneur, qu'est ce que j'aurai aimé qu'il ne me voit pas ainsi.

« Et euh … t’as de rendez vous avec une de tes meufs là ? » dis-je pour changer de sujet, et surtout me changer l'esprit. Quoi que, parler de ses histories n'était pas vraiment une bonne idée.

« Arrête, de te plaindre un peu la p’tite ! » dit Dawn alors que je m’installais près de lui. J’enfonçai mon point dans son bras, faussement en colère, je détestais quand il m’appelait ainsi, ca renforcé encore plus l’hypothèse de la sœur. Puis je me réajustai sur le canapé, tout en savourant le joint que j’avais préparé quelques minutes plutôt. Je me souvenais que j’avais demandé à mon « ami » - du lit - de ne pas venir ce soir, que je n’étais pas chez moi, je lui avais menti évidemment, puis au fond, je pense que j’aimais me retrouver seule avec mon colocataire, c’était tellement plus amusant et intéressant. Curieusement, je lui ai demandé si il n’avait pas un rendez vous ce soir, après tout c’était rare, qu’il soit libre, mais ma question était plus rhétorique que par intérêt, sauf qu’en effet il en avait un. Il sortit son portable de sa poche « Salut, on se voit pas ce soir finalement, j'ai mieux à faire. Bye. » je fus surprise dans un premier temps, puis j’éclatai de rire ; ca, ca mérité au moins d’être clair. « Tu ne perds pas le nord toi. Pauvre femme, je suis sure qu’elle a vécu la pire humiliation téléphonique de sa vie. » Je lui passai le joint et apporter la bouteille de bière à ma bouche « un conseil, fait attention à ta voiture. Les femmes peuvent se montrer très rancunières..» ironisai-je. Quoi que ce n’était pas complètement faux. Je mis du temps à réalisé ces derniers mots : il avait mieux à faire ? Mieux que s’envoyer en l’air tout la nuit, mieux que, mieux que une bombasse. Euh, d’accord, où était passé le Dawn que je connaissais ? Je souris bêtement, lorsque je réalisé que je passais avant sa pouffe de ce soir. Je me rapprochai encore plus de lui, peut être que … non non impossible. Je ne suis qu’une amie pour lui, qu’une simple amie. « Alors comme ca, tu as mieux à faire ? Et puis-je savoir qui est cette fille merveilleuse, qui passe avant ? J’espère qu’elle est belle ? » jouai-je avec lui.